La meilleure entreprise de lobbying de Big Tech est morte
Versez-en un pour le lobbying technologique des entreprises. L'Internet Association, le géant autrefois imposant de DC qui a transformé l'eau politique en vin pour Facebook, Amazon et Google, est sur le point de se dissoudre cette semaine après des mois de pertinence réduite et de soutien diminué de la part de ses membres de plus en plus en désaccord.
C'est selon un récent rapport Politico qui cite deux sources anonymes affirmant que l'entreprise légendaire se dissoudrait au milieu de difficultés financières croissantes. Le personnel de l'IA aurait reçu mardi un e-mail urgent les alertant d'une réunion générale prévue pour le lendemain. Un rapport distinct d'Axios affirme que les membres du conseil d'administration de l'IA se sont réunis pour voter sur la dissolution de la société, la décision de mise à mort ayant déjà été prise à l'avance.
"Ce qui était autrefois une voix de premier plan pour les entreprises de technologie s'estompe dans l'obscurité avec à peine un gémissement et presque rien à montrer pour lui-même", a déclaré un ancien membre à Axios.
Un porte-parole de l'IA a confirmé les rapports avec Gizmodo et a partagé une déclaration montrant que le conseil d'administration de l'IA avait choisi de fermer l'entreprise d'ici la fin de l'année.
"Notre industrie a connu une croissance et des changements considérables depuis la création de l'Internet Association il y a près de 10 ans, et conformément à cette évolution, le conseil d'administration a pris la décision difficile de fermer l'organisation à la fin de cette année", a déclaré le conseil d'administration de l'IA. ont dit les directeurs. "IA a fait de grands progrès dans sa mission de favoriser l'innovation, de promouvoir la croissance économique et d'autonomiser les gens grâce à un Internet libre et ouvert."
Le groupe commercial a été formé en 2012 avec l' objectif déclaré de protéger "la liberté et l'innovation d'Internet". Ce vaste mandat s'est traduit par une variété d'activités politiques, allant du soutien à la neutralité du net à la création d'une loi controversée FOSTA-SESTA de 2018 qui était sans doute plus favorable aux entreprises technologiques.
Bien que les experts aient averti que l'IA avait perdu une partie de son influence politique pendant la majeure partie de 2021, la dissolution présumée s'est produite rapidement après la décision de Microsoft le mois dernier de se séparer. À l'époque, la vice-présidente principale des communications mondiales et des affaires publiques de l'IA, Christina Martin, semblait garder espoir, déclarant à Gizmodo que l'IA avait "tout l'espoir qu'ils [Microsoft et Uber] puissent revenir à l'avenir". Mais d'autres partenaires comme Google, Amazon et Meta avaient déjà prévu de réduire considérablement leurs dépenses, ce qui a probablement rendu le départ de Microsoft d'autant plus dévastateur.
Le principal problème qui afflige l'IA ces dernières années en dit moins sur le groupe de pression lui-même et plus sur les intérêts et les besoins divergents des entreprises technologiques américaines. À une époque marquée par une consolidation constante, des régulateurs gouvernementaux revigorés, des attaques antitrust et la poursuite acharnée des super applications , il y a moins de lien unificateur reliant les plus grandes entreprises technologiques les unes aux autres. Des entreprises comme Apple et Facebook, par exemple, diffèrent largement sur leur philosophie en matière de confidentialité des données, tandis que d'autres comme Microsoft et Amazon ont montré un plus grand intérêt à nouer des partenariats explicites avec l'armée américaine.
Meta de Mark Zuckerberg, qui a attiré la part du lion des critiques des régulateurs et du public en 2021, exigerait probablement une réponse de lobbying plus agressive que d'autres membres moins controversés. De plus en plus, bon nombre ou la totalité de ces entreprises se trouveront en concurrence les unes avec les autres à un certain titre.
Cela ne signifie pas que les entreprises technologiques individuelles elles-mêmes resserrent leurs propres portefeuilles de lobbying. Au contraire, Meta a dépensé 5,1 millions de dollars en lobbying au cours du seul troisième trimestre, le deuxième plus qu'il ait dépensé au cours d'un trimestre en 12 ans selon Open Secrets. D'autres comme Amazon et Alphabet ont également déployé leurs tirelires. Ces dépenses pourraient encore augmenter alors que la FTC de Lina Khan prépare davantage de mesures réglementaires et que l'opinion publique sur certaines entreprises continue de se dégrader. Sur ce dernier point, environ 56% des adultes américains interrogés par Morning Consult ont déclaré qu'ils soutenaient la réglementation gouvernementale des entreprises de médias sociaux, une augmentation de 4% par rapport au moment où la même question avait été posée en octobre. Seuls 40 % des répondants à ce sondage ont déclaréils avaient une vision favorable des plateformes de médias sociaux.
D'une certaine manière, il est logique qu'une ère définie par les intérêts concurrents d'une poignée de géants de la technologie d'une taille et d'une valeur insondables chevauche la mort d'un groupe qui s'est autrefois présenté comme la "voix unifiée de l'économie Internet " . ”
Mise à jour 12h13 : Suite à la publication, le conseil d'administration de l'Internet Association a annoncé qu'il avait choisi de fermer l'entreprise d'ici la fin de l'année et a publié la déclaration suivante .
"IA a fait de grands progrès dans sa mission de favoriser l'innovation, de promouvoir la croissance économique et d'autonomiser les gens grâce à un Internet libre et ouvert", a déclaré l'IA. "Alors que ce chapitre se termine, les entreprises membres restent déterminées à faire progresser les politiques publiques à l'appui de cette mission et continueront de travailler avec les parties prenantes à d'autres titres."
