De quoi aviez-vous le plus peur lorsque vous étiez petit ?
Réponses
Des cirques !
À ce jour, je ne peux même pas penser à aller dans un cirque où il y a des animaux utilisés dans des spectacles.
Je me souviens très bien de la première fois que mon père m'a amené.
J'ai pleuré tout le temps. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je me sentais tellement triste pour les animaux.
Je me souviens encore du dompteur de lions avec son fouet et qui faisait bouger les lions de manière peu naturelle.
Je le jure, un éléphant a essayé de me réconforter en tendant la trompe avec sa trompe et en essayant de me toucher de la manière la plus douce possible.
Je ne pouvais tout simplement pas profiter de cette sortie.
C'est devenu si grave que mes parents m'ont emmené dehors. Je crois qu'ils étaient gênés ou ennuyés, ou les deux.
Je continue de croire qu’il est préférable de laisser les animaux dans leur habitat naturel et, espérons-le, de les laisser seuls pour errer et mener la vie qu’ils sont censés avoir.
Cela pourrait aussi avoir quelque chose à voir avec le fait que j'ai côtoyé des animaux toute ma vie (je viens d'une ferme), et les animaux ont aussi des sentiments. C'est difficile à expliquer.
La seule ambiance de cirque que j'ai appréciée, ce sont les spectacles du Cirque du Soleil où les humains sont habitués à faire le spectacle.
Je suis aussi allé voir Cavalia. C'est une branche du Cirque Du Soleil où ils font un spectacle avec des chevaux uniquement. J'ai vraiment apprécié cela et j'ai remarqué qu'ils prenaient grand soin d'eux et répondaient à tous leurs besoins. J'ai quand même ressenti un peu d'inconfort mais dans l'ensemble j'ai senti que les chevaux semblaient contents. C'est difficile à expliquer mais c'est ce que j'ai ressenti.
Notre couloir.
Je pense que moi-même et tous mes frères et sœurs avions la même peur. Notre maison d’enfance avait un long couloir qui s’ouvre sur toutes les pièces et toilettes de la maison (imaginez sa longueur). La nuit, il faisait extrêmement sombre et mon père éteignait toujours toutes les lumières.
C'est pour ça qu'il était très difficile de faire pipi la nuit ! Il fallait sortir de la pièce, puis trouver l'interrupteur qui donnait sur le couloir infini. Je peux jurer que ce foutu interrupteur bougeait puisqu'il était très difficile de le retrouver tous les soirs ! Et quelque chose qui bouge au bout du couloir d'une manière ou d'une autre !
Ou parfois, je choisissais de ne pas me soucier de l'interrupteur, alors je courais… courais… et courais vers les toilettes au bout du couloir. Avoir l'impression que cette « chose » fictive vous poursuit.
Un vrai traumatisme.