La police néo-zélandaise tue un partisan présumé de l'Etat islamique après avoir poignardé 6 personnes dans un supermarché : « insensé »
Les autorités néo-zélandaises ont abattu un homme qui, selon elles, était un partisan présumé de l'Etat islamique, après avoir poignardé six personnes, selon plusieurs médias.
Vendredi, l'agresseur – qui n'a pas encore été identifié par son nom – a commencé à poignarder des personnes dans un supermarché de la banlieue d'Auckland à New Lynn, a rapporté CNN , citant la police.
Sur les six personnes qui ont été blessées dans l'attaque, trois ont été transportées dans des hôpitaux de la région dans un état critique, tandis qu'une autre était dans un état grave et deux autres dans un état modéré, selon l' Associated Press , qui a également cité les autorités.
Lors d'une conférence de presse , la Première ministre Jacinda Ardern a déclaré : « Un extrémiste violent a commis une attaque terroriste », ajoutant plus tard : « C'était une attaque violente, c'était insensé, et je suis vraiment désolé que cela se soit produit.
Ardern, 41 ans, a également noté que l'homme à l'origine des attaques était originaire du Sri Lanka et qu'il était "un partisan de l'idéologie de l'Etat islamique" et que la violence était "inspirée par l'Etat islamique".
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Le commissaire de police de la région, Andrew Coster, a également abordé les attaques lors de la même conférence de presse qu'Ardern, révélant qu'une équipe de surveillance policière et un groupe de tactiques spécialisées avaient déjà surveillé l'homme.
Selon CNN, l'homme est arrivé en Nouvelle-Zélande en 2011 et est devenu une personne d'intérêt en octobre 2016.
Avant l'attaque, la police a suivi l'individu de son domicile au supermarché, même s'ils n'avaient initialement aucune raison de soupçonner qu'il préparait une attaque.
"Il est entré dans le magasin, comme il l'avait fait auparavant. Il a obtenu un couteau dans le magasin", a déclaré Coster. "Les équipes de surveillance étaient aussi proches qu'elles pouvaient l'être pour surveiller son activité."
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Après avoir saisi l'arme, des témoins ont rapporté que l'homme a crié « Allahu akbar » – qui se traduit par « Dieu est grand » – et a commencé l'assaut, selon le New Zealand Herald .
L'agresseur, qui a été décrit par Coster comme un agresseur solitaire, a ensuite été abattu par la police après avoir chargé deux policiers avec le couteau. Il est mort sur les lieux.
"Nous faisions absolument tout notre possible pour le surveiller et le fait que nous ayons pu intervenir si rapidement, en environ 60 secondes, montre à quel point nous le surveillons de près", a déclaré Coster.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi les autorités n'avaient pas expulsé l'homme du pays pour des soupçons antérieurs, Arden a déclaré que la police avait fait ce qui était légalement possible "pour protéger les gens de cet individu".
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"Ce qui s'est passé aujourd'hui était ignoble. C'était odieux. C'était mal", a déclaré Ardern lors de la conférence de presse de vendredi sur l'attaque terroriste d'un supermarché. "Cela a été réalisé par un individu. Pas une foi, pas une culture, pas une ethnie. Mais un individu qui est saisi par une idéologie qui n'est soutenue ici par personne ni par aucune communauté."
Dans un communiqué , Countdown – la chaîne d'épicerie qui possède le magasin où l'attaque s'est produite – a déclaré qu'elle était « dévastée » par la nouvelle.
« Nos cœurs sont lourds de savoir ce que notre équipe et nos clients ont vu et vécu », a déclaré Kiri Hannifi, directeur général de la sécurité. "Nos pensées vont à ceux qui ont été blessés et à leurs familles, et nous soutiendrons en particulier toute notre équipe de Lynnmall."
La Nouvelle-Zélande a fait l'objet d'attaques terroristes ces dernières années, dont une tragédie en 2019 où 49 personnes ont été tuées et 20 autres blessées après des tirs de masse dans deux mosquées.
En mai de cette année, quatre personnes ont été poignardées dans un supermarché de Dunedin, a rapporté ABC News .
