Je suis Tyler. J'ai récemment rejoint Blue Tiger en tant que Senior UX Researcher.

Lors de l'intégration le mois dernier, je me suis assis pour lire notre manuel de l'employé. Outre l'aide à la réservation d'un jour de congé ou à la réclamation d'une dépense, notre manuel comprend également un code de conduite. Cela décrit le type d'environnement que nous visons à créer et à maintenir au travail.

Notre code de conduite encourage certains comportements, comme « créer des limites et des espaces sûrs ». Et décourage les autres, comme, "en supposant que notre façon de penser ou de se comporter est la norme, en particulier si nous sommes dans une position de pouvoir ou de privilège."

De nombreuses autres organisations ont inspiré le code de conduite de Blue Tiger. Il clarifie nos valeurs communes et façonne la façon dont nous nous présentons au travail tous les jours.

Cet article traite d'une phrase de notre code de conduite, inspiré de Code for America's :

« Donner la priorité à l'accès et à la contribution de ceux qui sont traditionnellement exclus du processus civique.

Dans cet article, je décrirai ce que cela signifie pour moi - et comment je prévois de le faire en tant que chercheur et concepteur en technologie civique.

Le processus civique doit être ouvert à tous

D'abord, qu'est-ce que le processus civique? Le processus civique comprend des choses que les gens font pour participer dans leur région locale ou fédérale.

Par exemple, votez à une élection, posez une question à un représentant local ou assistez à une réunion communautaire.

Dans un décret en 2022, le président Biden déclare :

"Le gouvernement doit être tenu responsable de la conception et de la prestation de services en mettant l'accent sur l'expérience réelle des personnes qu'il est censé servir."

Et, comme le dit Cyd Harrell, Chief Digital Services Officer de la ville de San Francisco , dans A Civic Technologist's Practice Guide :

"L'un des aspects les plus intéressants de la technologie dans le contexte civique est la dure contrainte selon laquelle le produit que vous construisez doit servir tout le monde."

Mais, même si notre processus civique doit être ouvert à tous, être ouvert par la loi ne signifie pas qu'il est inclusif.

Certaines personnes ont été exclues

Les personnes traditionnellement exclues de l'éducation civique comprennent souvent de manière disproportionnée des personnes issues de groupes marginalisés ou des personnes confrontées à des inégalités fondées sur la race, la classe, le sexe ou d'autres facteurs ( Source ).

Les gens sont exclus du processus civique de différentes manières. Par exemple, quelqu'un pourrait ne pas être en mesure de remplir un sondage qui n'est pas disponible dans sa langue maternelle, comme l'écrit Lexie Pèrez-Grüber .

Une autre forme d'exclusion est lorsqu'un site Web ne respecte pas les normes d'accessibilité. Dans un rapport de 2021 , l'ITIF a constaté que 48 % des sites Web fédéraux populaires ne respectent pas les directives WCAG 2.0 niveau AA sur au moins 1 de leurs 3 pages les plus visitées.

Et l'exclusion se traduit par différents niveaux d'engagement. Dans l'examen de mySociety de sites Web civiques sélectionnés, ils constatent qu'aucune base d'utilisateurs de sites Web n'a une répartition ethnique qui correspond à la population respective.

Que ce soit à dessein ou non, l'exclusion de l'éducation civique est une réalité pour beaucoup.

Faire le nécessaire

Dans A Civic Technologist's Practice Guide , Harrell décrit deux types de travail civique : faire ce qui est nécessaire et montrer ce qui est possible. Je trouve que c'est une façon utile de penser aux prochaines étapes.

En tant que chercheur et concepteur civique, faire ce qui est nécessaire peut inclure :

• recruter un échantillon de recherche qui reflète la diversité de la population, par exemple en utilisant un échantillonnage à variation maximale
• rédiger des questions démographiques qui tiennent compte des identités intersectionnelles
• utiliser différents canaux pour recruter des personnes que je n'ai pas contactées par le passé
• comprendre le pouvoir dans le design, à commencer par la critique de George Aye sur l'enseignement du design
• planifier des missions de recherche qui aident chacun à participer pleinement
• regarder mes préjugés et apprendre de ceux qui défient et élargissent mes points de vue, comme Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha sur la justice pour les personnes handicapées , Sarah Fathallah sur la réactivité aux traumatismes et Vivianne Castillo sur l'éthique et le pouvoir .

Montrer ce qui est possible

Et puis il y a montrer ce qui est possible. Par « montrer ce qui est possible », je pense que Harrell décrit les façons dont nous faisons avancer les pratiques. Au-delà de faire le nécessaire, elle nous demande de montrer et de tester des approches alternatives.

En tant que chercheur et concepteur civique, montrer ce qui est possible peut inclure :

• embaucher des pairs chercheurs ou des personnes ayant une expérience vécue, comme je l'ai appris dans cette initiative de recherche dirigée par la communauté aborigène et insulaire du détroit de Torres
• proposer et suivre une démarche de co-conception à travers un programme de travail
• utiliser l'éthique relationnelle pour encourager la responsabilité dans la recherche, comme le souligne Alba Villamil dans son examen des méthodologies féministes
• créer des politiques et des pratiques à emprunter à tous les programmes de travail
• écrire sur les erreurs et les succès afin que nous en tirions des leçons.

Et en montrant ce qui est possible tout en faisant ce qui est nécessaire, nous concevons des services civiques plus équitables.

Merci d'avoir lu. J'aimerais avoir de vos nouvelles : [email protected]